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Webradio de l’académie d’Orléans-Tours
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Webradio de l’académie d’Orléans-Tours
Nous contacter : webradio@ac-orleans-tours.fr

La webradio est un service proposé par la Mission Académique TICE, en partenariat avec le CLEMI, à l’ensemble de la communauté éducative de l’académie

Considérations organisationnelles

Tout ce qui concerne l’organisation, avant, pendant et après, d’une émission de webradio

Article mis en ligne le 3 juin 2010
dernière modification le 9 décembre 2010

par Jürgen Mendel

0. Élaborer un projet

Il est largement préférable de réfléchir en amont à ce que l’on souhaite faire avec « l’outil webradio ». La Mission TICE peut vous assister dans cette démarche : pour cela, merci de nous faire part suffisamment à l’avance de votre projet, en écrivant à l’adresse webradio chez ac-orleans-tours.fr.

Il y a en effet certainement matière à des réflexions pédagogiques, et il y a par définition un rapport étroit avec l’éducation aux médias (n’hésitez pas à vous rapprocher du CLEMI académique).

1. Anticiper sur la diffusion en différé : quid de la licence des enregistrements ?

Il est important d’obtenir l’autorisation des personnes intervenant au cours de
l’émission de rediffuser ultérieurement l’enregistrement. L’idéal est de parvenir à les convaincre de donner par écrit leur autorisation de placer leur intervention en particulier et l’enregistrement en général sous une licence libre. En effet, nous sommes dans un cadre éducatif, et il paraît raisonnable de favoriser l’accès des autres élèves et étudiants aux émissions produite.

Nous recommandons deux types de licence :
- la licence Creative Commons « by-nc-sa » : donne le droit de reproduire, distribuer et modifier l’émission sous réserve de ne pas le faire à des fins commerciales, de citer les auteurs, et de distribuer d’éventuelles modifications sous les mêmes conditions. Il existe d’autres variantes de licences Creative Commons, nous vous invitons à vous faire votre propre idée en allant visiter http://fr.creativecommons.org/contrats.htm ;
- la licence Art Libre, un peu plus « libérale » (au sens ou elle autorise plus de libertés) que la précédente.

2. Mesures de qualité

Il faut commencer par tester au préalable la qualité sonore de la chaîne d’émission (carte son de l’ordinateur, microphone) et la qualité de la liaison réseau (stabilité et débit d’une éventuelle connexion sans fil, débit et latence de la liaison Internet).

Pour plus de détails, merci de vous reporter à l’article dédié aux considérations techniques.

3. Décider du nombre et des caractéristiques des flux

En fonction des résultats précédents, il faut décider des divers flux utilisés et des débits associés. On pourra ensuite adapter en conséquence la communication vers le public. Le tableau suivant pourra vous servir de guide dans vos réflexions :

Débit en émission Voix Musique
33,6 – 48 kbps 1 flux OGG mono 32 kbps échantilloné à 11025 Hz à éviter, si possible !
96 kbps 1 flux OGG 64 kbps OU 1 flux MP3 64 kbps (mono de préférence), éventuellement échantilloné à 22050 Hz 1 flux OGG 64 kbps éventuellement échantilloné à 22050 Hz
128 kbps 1 flux OGG mono 40 à 50 kbps ET 1 flux MP3 mono 64 kbps 1 flux OGG 96 kbps
256 kbps 1 flux OGG mono 32 kbps ET 1 flux OGG 96 kbps ET 1 flux MP3 96 kbps
512 kbps 1 flux OGG mono 32 kbps ET 1 flux OGG 128 à 192 kbps ET 1 flux MP3 128 à 192 kbps
1024 kbps 1 flux OGG mono 32 kbps ET 1 flux OGG 128 à 256 kbps ET 1 flux MP3 128 à 256 kbps (ÉVENTUELLEMENT, en cas de besoins particuliers, on peut imaginer ajouter 2 flux OGG et MP3 à 128 kbps)

Attention ! En fonction des formats (norme MP3, OGG...) et des logiciels utilisés pour émettre les signaux, seules certaines combinaisons de réglages (nombre de canaux / fréquence d’échantillonage / débit) sont possibles. Ne pas les respecter peut amener le flux à connaître des problèmes d’émission ou de lecture par les auditeurs ! Merci de vous reporter à la FAQ pour en savoir plus (vous pouvez également consulter http://www.mp3-tech.org/programmer/frame_header.html pour ce qui concerne le MP3 - attention, c’est assez technique !)

En pratique, il est rarement utile de dépasser 128 kbps, quel que soit le flux. Il faut en effet un équipement de très bonne qualité (ainsi qu’une bonne oreille !) pour percevoir les différences entre un flux à 128 kbps et un autre à 256 kbps... Mais les internautes ayant investi dans un casque ou des enceintes dédiées de qualité, ou qui ont relié leur ordinateur à une chaîne HiFi, apprécieront sûrement l’attention !

4. Élaborer une stratégie de communication

Les considérations sur le débit disponible, la qualité souhaitée et les codecs retenus peuvent vous amener, le cas échéant, à devoir développer suffisamment longtemps à l’avance une stratégie de communication.

Celle-ci passe obligatoirement par la rédaction d’un article sur ce site ! Vous y décrirez l’émission (thème, participants, date, heure, etc.) et y insérerez éventuellement le lecteur multimédia en Flash® qui permettra d’écouter l’émission directement depuis l’article.

Il importe donc de faire parvenir au public ciblé :
- l’adresse du site de la webradio de l’académie d’ORLÉANS-TOURS, et plus précisément l’adresse directe menant à l’article dédié à votre émission ;
- les pré-requis pour pouvoir écouter l’émission (navigateur doté du greffon Flash® et/ou lecteur multimédia adapté) ;
- les adresses et les caractéristiques des flux qui seront disponibles (par exemple http://radio.ac-orleans-tours.fr:8010/direct.ogg). Vous trouverez la liste des adesses des flux potentiellement disponibles dans l’article dédié à l’écoute de la webradio.

5. Désigner un « auditeur témoin »

Il est très important de disposer d’un contact à l’extérieur du lieu d’où sera réalisée et diffusée l’émission de webradio, ayant accès à un ordinateur connecté à Internet et convenablement configuré pour écouter les divers flux dans de bonnes conditions (casque ou enceintes de qualité convenable souhaitable).

Cette personne servira à qualibrer les niveaux d’émission du son, afin d’éviter tant un niveau trop élevé qui causerait des saturations, qu’un niveau trop faible qui obligerait les internautes à pousser le volume (ce qui entraîne souvent du souffle et/ou des parasites).

Elle pourra également confirmer que la qualité des flux est satisfaisante (qualité audio, absence de coupures...)

6. Pouvoir joindre la personne qui réalise la prise de son

Au cas où la prise de son est réalisée par un tiers (professionnel ou non),
il vaut mieux s’assurer que ce tiers dispose d’un téléphone mobile (à régler en
mode vibreur pendant l’émission, bien évidemment), et que votre contact
extérieur connait ce numéro. Il pourra ainsi, le cas échéant, donner des
indications pour adapter le niveau.

7. Prévoir éventuellement un présentateur et préparer son travail

Le rôle du présentateur est évident lorsque l’émission de webradio relève de l’interview traditionnelle.

Mais lors de la diffusion d’un concert, il est également important, et intéressant pour les auditeurs, que quelqu’un « occupe l’antenne » pendant les pauses, en présentant les lieux, les intervenants, une anecdote sur l’œuvre diffusée ou une présentation de celle qui va l’être, etc.

Enfin, naturellement, rien n’interdit de concevoir votre émission de webradio sous la forme d’une « chronique » qui, elle, ne nécessite pas de présentateur.


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